Histoire de l'école
Histoire de l’établissement et enracinement local
Au début du XXe siècle, il y avait sur la paroisse Saint-Martin :
- Pour les garçons, l’école Saint-Martin, au même emplacement qu’aujourd’hui, tenue par les frères des Ecoles Chrétiennes,
- Pour les filles, deux Orphelinats où les religieuses faisaient la classe.
- l’Orphelinat Saint-Martin, tenu pas les Sœurs de Saint-Vincent de Paul
- l’Orphelinat Sainte-Anne (rue de Paris, actuellement avenue Pasteur), tenu par les Sœurs de la Providence.
En 1904, les écoles sont fermées, les religieux et religieuses expulsés ou sécularisés. Monsieur l’Abbé Pénard tient cependant à sauvegarder sur sa paroisse, deux écoles catholiques, l’une pour les filles et l’autre pour les garçons.
Il trouve auprès de la famille Valton-Quinquarlet l’aide financière dont il a besoin pour faire vivre ces deux écoles.
L’école de garçons Saint-Martin fut rachetée par la paroisse et la famille Valton. L’Abbé Pénard souhaite aussi ouvrir une école de filles. Mr Pierre Valton met à sa disposition deux travées situées à l’extrémité du bâtiment de la filature Valton-Quinquarlet.
Dans ce local improvisé, on aménage des classes et une porte est ouverte, sur la rue Brûlard, pour cette nouvelle école accueillant les petites filles du quartier et les orphelines de Sœurs de Charité et de la Providence.
Elle est appelée Ecole Sainte-Jule, en l’honneur de la patronne secondaire de la paroisse.
Cette école comportait alors 4 classes (maternelle, CP, CE, CM) et, en 1930, une 5 ème classe fut ouverte dans la propriété ouvrant rue de la Paix et reliée par une charmille aux classes de la rue Brûlard.
La catéchèse était assurée par le Curé de Saint-Martin, et un groupe de Croisade Eucharistique y fonctionna à partir de 1930.
En 1955, la famille Valton propose alors aux sœurs Oblates de Saint-François de Sales de leur faire don d’un terrain, à charge pour elles d’y installer et d’y maintenir une école.
On pense d’abord à une école technique… Mais décision est prise de reconstruire l’Ecole Sainte-Jule, les locaux de la rue Brûlard étant en très mauvais état.
Le 4 janvier 1960, la nouvelle école ouvre ses portes aux élèves au 5 rue Saint-Antoine.
Origine du recrutement des effectifs
Une moitié environ de l’effectif de l’école est constituée d’enfants troyens.
Une partie de ces enfants ont leur domicile dans le quartier St Martin. D’autres parents d’élèves travaillent à Troyes dans les parages de l’école : Etablissements Vachette, Caisse d’allocations familiales par exemple… Les élèves non troyens viennent en majorité de l’agglomération, à quelques exceptions près : certains élèves sont domiciliés assez loin.
Le milieu social est composite ; les parents des élèves ayant décidé d’inscrire leur enfant dans une école privée ont en commun ce qu’on peut nommer « l’exigence de qualité ».
Le « bouche à oreille » et les considérations matérielles motivent ensuite le choix de l’école proprement dite.